(halo)

money or champagne

(i don't know what this is but you got me good just like you knew you would) tout a commencé par cette main, qui s'est glissée le long de sa chute de reins, presque innocente, caresse subtile. et ce pouce qui a trouvé son poignet, droite, gauche, droite, gauche, lui coupant le souffle. elle ne comprend pas gigi, ce qu'il fait, ce qu'il lui fait. son corps la trahit chaque fois et il continue à la défier silencieusement. ses yeux lui disent tout, et ce sourire, ce sourire qu'elle lui ferait bien bouffer la traumatise plus que le reste. mais elle reste gigi. et elle chante. parce que lui, c'est son ticket pour la gloire. c'est sa sortie de l'anonymat, c'est sa fusée vers les concerts, les paillettes. mais elle ne comprend pas. ce qui n'était qu'un accord professionnel se transforme en autre chose. par des regards un peu trop appuyés, des allusions lors d'interviews, des embrassades à la fin de représentations. et son corps qui mène une bataille sans merci contre son cœur. (i'm weird 'cause i hate goodbyes i got misty eyes as they said farewell) elle oublie, gigi, jour après jour, nuit après nuit. elle oublie exactement à quoi elle ressemblait, elle oublie la couleur exacte de ses yeux, ou l'intonation de sa voix. et ça la terrifie. ses souvenirs, c'est tout ce qu'il lui reste de sa mère. des photos encadrées aux murs, des rêves parsemés de rire et de chansons. elle n'est pas retournée au cimetière depuis l'enterrement gigi, il n'y a rien là bas, rien qu'un tas d'os et de poussière. lorsque le manque est si puissant qu'elle peine à respirer, lorsque la pression menace de faire exploser son cœur, c'est sur la plage qu'on la trouve gigi. entre terre et sable, il y a cette cime d'arbre, que gigi avait l'habitude d'utiliser pour retirer le sable de ses pieds. et sa mère avait l'habitude de rire, et rire, de gigi, pauvre chose qui ne pouvait vivre sans le sable sous ses pieds, et avec du sable entre les orteils. alors c'est là qu'on la trouve, gigi, lorsque tout devient noir et que l'horizon refuse de se dégager. des larmes pleins les yeux et de la douleur plein le cœur. (i can try to pretend, i can try to forget but it's driving me mad, going out of my head) elle a toujours été excessive gigi. elle aime avec tout son coeur et hait avec tout son corps. elle ne fait pas dans la démesure, jamais. alors elle a besoin de la même chose. elle a besoin qu'on la serre si fort qu'elle aura l'impression d'exploser. elle a besoin qu'on l'aime plus fort que tout le reste. elle a besoin qu'on pense à elle à chaque heure de chaque journée. et quand stella elle s'éloigne un peu plus chaque jour, c'est quelque chose qu'elle ne sait pas gérer. ça a toujours été elle et stella. elle l'a aidé à surmonter la douleur de la perte de sa mère, les déboires de son père, les soirées en cachette et les devoirs de dernière minutes. stella c'est la première à croire en elle. c'est celle qui l'aide a filmer ses premières vidéos youtube, c'est celle qui la tient quand elle pleure, c'est stella. c'est juste stella. et maintenant, c'est stella pyaar, actrice qui explose, en couple avec le parfait acteur. elle est loin, elle est célèbre, elle vit la vie que gigi a toujours voulu. et ça la tue à gigi, ça la ronge de l’intérieur, cette jalousie violente qu'elle ressent à chaque fois qu'elle li son nom, ce besoin de la voir, de l'entendre, de se rassurer. parce qu'elle est jalouse gigi, de tout, de stella, de sa célébrité, de son mec, de tout. et elle ne comprend pas, elle ne comprend pas d'où ça vient, tout ces sentiments, cette tempête qui prend corps en elle et qui menace de renverser cette amitié éternelle. (to give me all your love is all i ever asked 'cause what you don't understand is i'd catch a grenade for you) il y a peu de choses que gigi maitrise comme la peur. on ne lui connait aucune phobie parce qu'elle affronte tout ce qui lui fait peur, et elle gagne à chaque fois. parce qu'elle connait, gigi, la terreur. grande amie, fidèle compagnon qui l'accompagne chaque jour, chaque jour où son père est dehors, à travailler. son coeur s'emballe dès qu'elle reçoit un coup de fil alors qu'il est au travail, elle est accro aux informations et suit en temps réel chaque incendie sur son portable. elle a perdu sa mère gigi, et la perspective de perdre son père la terrifie plus que tout. mais elle s'est habitué la blonde, elle gère à sa manière, elle s'occupe de la maison comme elle peut, elle exagère chaque bobo, elle passe régulièrement à la caserne pour les nourrir, pour s'assurer que tout va bien. son père et elle, ils ne s'entendent pas très bien. pas maintenant, maintenant que ses rêves deviennent palpables, maintenant qu'elle parle plus souvent à ses tantes qu'à lui. et elle déteste qu'il ne la soutienne pas, qu'il ne croit pas en elle, qu'il ne soit pas derrière elle comme il l'a toujours été. c'est une douleur qu'elle n'arrive pas à dépasser. le décevoir en permanence, de croire en ses rêves. alors elle l'attaque. elle créait des disputes juste pour ne pas s'entendre dire encore une fois qu'elle fait une erreur. véritable tempête, gigi créé un vent de panique dans leur petit monde. et elle lui en veut terriblement, à son père. elle sait comment le blesser, elle n'hésite pas, à le faire souffrir comme elle souffre. mais c'est son père. son héros. sa famille. malgré tout. jusqu'au bout. (and i discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand) passer son permis n'était qu'une formalité pour gigi. elle pratique les pistes de courses depuis son plus jeune âge. elle y connait plus en voitures que la plupart des adolescents de son âge et peut sans aucun doute tenir son bout de chemin lors d'une course poursuite. c'est une activité qu'elle partage avec son grand-père, qu'elle retrouve chaque semaine au circuit. c'est leur manière de trouver un terrain d'entente, de faire d'elle sa petite préférée. contre toute attente, c'est quelque chose qui plait vraiment à gigi et elle s'amuse toujours autant lors de ces rencontres. elle ne comprend pas pourquoi son père voit d'un mauvais œil le temps qu'elle passe avec sa famille, et pourquoi ils ne sont pas plus comme eux. ce n'est pas rare qu'elle demande à ses grands-parents de l'adopter. ce qui engendre quelques rires, si ce n'est qu'elle est sérieuse. (i could be brown i could be blue i could be violet sky) les cours de chant s'étalent tout au long de sa vie, commencent pour ses six ans. les cours de piano, de batterie. elle a fait des allers retours à la guitare, a très vite dit adieu au violon. mais le piano et le chant restent. fidèle et déterminée, gigi n'a loupé qu'une poignée de cours dans sa vie, et aucun de son plein grès. # elle ne cherche pas le prince charmant gigi, elle veut une histoire qui fait mal. elle veut aimer tellement fort que ça la déchire, elle veut qu'on l'aime avec tellement d'ardeur que ça lui laisse des bleus. et personne n'a encore été jugé digne de la princesse, alors elle est encore vierge, n'a pas même effleuré les lèvres d'un autre être humain. elle n'attend pas la bonne personne, elle attend simplement que la passion l'emporte. # la natation est le seul sport que gigi pratique. le reste l'ennui profondément et le simple fait de devoir aller courir lui donne des boutons. ce n'est pas exactement une grande sportive. # elle a tendance à essayer tout un tas de régime alimentaire pour voir si cela change quelque chose sur son quotidien. elle dort très mal gigi, a tendance à se réveiller à toute heure et passer un long moment à se rendormir alors elle fait tout ce qu'elle peut pour changer cela. excepté prendre des médicaments. # la blonde passe pas mal de soirées en party, principalement celles où son père travaille de nuit. elle essaie de se faire des relations où elle peut, et s'est aussi aperçue qu'elle adorait danser. c'est une nouvelle façon d'aborder la musique qu'elle n'avait pas imaginé avant. # elle boit très peu, n'a jamais fumé et n'est pas très porté drogues. la demoiselle est presque un modèle d'enfant parfait. si ce n'est les nombreuses choses qu'elle cache à son père. # la blonde est quasiment incapable de refuser un défi. c'est plus fort qu'elle, aussi stupide soit-il, elle a tendance à sauter tête la première. c'est stupide, elle en a conscience mais elle ne juste pas s'en empêcher.

# elle n'a jamais été une tête à l'école mais elle s'est toujours bien débrouillée. elle n'apprécie guère passer beaucoup de temps à étudier ce qui en fait une élève moyenne. ce qui lui convient tout à fait puisqu'elle n'a jamais rêvé de grandes écoles ou de longues études. # elle écoute de tout gigi, même si la pop a sa préférence de manière générale. elle a connu une grande période rap ceci dit, qui a beaucoup perturbé ses proches. le rap n'est clairement pas sa spécialité.  # si gigi écrit ses propres paroles, elle est incapable de composer une musique. elle a essayé, elle connait le principe mais la réalité est bien différente. c'est une pète mais pas une musicienne. # la blonde a sa petite communauté sur youtube, plus de deux millions d'abonnés. elle repend toutes sortes de chanson, a fait de nombreuses collaborations et de multiples meet-up. elle ne sort pas de nulle part, elle s'est vraiment battue pour sortir de l'anonymat et fera tout son possible pour ne pas y retourner. # la blonde est incapable de faire une coiffure qui ressemble à quelque chose. pour une raison qu'elle ignore, ses doigts refusent de fournir un fini esthétique. depuis que sa mère est décédée, elle passe la plupart de son temps avec les cheveux lâchés, ou en queue de cheval si nécessité oblige. elle a tendance à les boucler légèrement si le temps le lui accorde. # sa passion pour les vernis ne connait de limites que celles de son temps. elle en possède un nombre accablant mais ne trouve que très rarement de moments pour se poser et soigner sa manucure. en général, ça se termine en manucure professionnelle avec sa tante, délaissant ses perles chez elle. # si gigi essaie d'être tolérante, elle ne supporte pas les bébés. ça hurle, ça sent la mort et ça mange. c'est simplement insupportable. ce n'est pas la peine d'essayer de lui en faire porter un, elle les fuit comme la peste. son nez se tord en une grimace à la limite du comique dès qu'elle arrive dans une pièce contenant une de ces choses. # ce n'est pas spécialement une amie des animaux non plus. elle apprécie moyennement le chien que son père leur a acheté (comme si quelqu'un était dupe) et n'a jamais ressenti le besoin de posséder un truc à fourrure. ou sans fourrure.