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 if our love was a tragedy [r/sayer]

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Lowell Varsoci
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Lowell Varsoci


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MessageSujet: if our love was a tragedy [r/sayer]   if our love was a tragedy [r/sayer] EmptyMer 3 Mai - 21:27


Kissing leads to touching leads to loving leads to fucking leads to
everything mean nothing, our kiss is a gateway drug
Le roulement de yeux causé par la sonnerie, n'est qu'une des maintes réactions de Lowell. Le message est clair comme de l'eau, pas très subtil même et présente une alternative qu'il ignore de ce même geste. Procrastination, l'ultime maladie de cette génération. Il revêtit un sourire, essaie de tout son fort intérieur de ne pas briser l'apparence d'un jeune homme malheureux - ou irrité - de rencontrer sa mère. L'adresse, il la connait comme le fond de sa poche. Le country-club qui a bercé ses premières années dans les Hamptons ne lui est pas inconnu. Lui qui y passait avant ses journées, jouant au golf avec son père, au tennis avec sa mère. Nul besoin de dire qu'il échappa au club de lecture pour les dames influentes; non merci! L'italien aime sa ville, celle qui a vu naître son couple, bien que présentement, ça n'en soit pas un. Mais comment gérer une situation de crise, lui qui n'en avait connu que très peu? Son choix de métier est d'une pure ironie quand on savait qu'à la base, son choix était porté sur conseiller matrimoniale. Aucun des Varsoci n'avaient la vie parfaite, un couple heureux, trépidant de joie. Une façade que ses parents tentaient de préservé, peut-être. Mais la réalité ne faisait aucun doute sur le chaos que sont réellement les enfants. Tous et chacun, même lui, en fait partie. L'italien né a longtemps crut que sa prédestiné était celle-là, simple comme tout. De se marier, déménagé dans les Hamptons et vivre heureux. Certes, le destin, le karma, appelez-le comme vous voulez, jouait de vilain tour avec sa tête, ses pensés, son futur. Tout ce qu'il eut connu changeait de direction. Plus rien n'était pareil. L'âge qui avançait montrer du doigt comme cause, ne concluait pas l'affaire. L'italien embarque dans sa voiture, sans être le moins du monde pressé. Sa mère, d'une patience vertueuse, savait avec le temps que son fils prenait plaisir à se languir. Une tortue, s'amusait-elle à dire dans son dos. Lowell ne faisait que rire davantage de sa pauvre mère. Il se change après une séance d'entraînement vigoureuse, lui redonnant vie et passe par la maison. La case douche n'est pas négociable; il refuse de se présenter comme un paquet cadeau plein de sueur devant les amies de sa mère. De un, car il n'a pas envie d'attirer le regard de ses femmes mûres en recherche d'un partenaire plus jeune sachant que son mariage prend l'eau, et de deux, pour son hygiène personnelle et son égo qui en prendrait un coup s'il se présentait en public d'une telle façon. Heureusement, lorsqu'il entre, sa soeur - qui n'est qu'un problème de plus sur sa longue liste qui continue sans cesse de s'étendre, surtout grâce à elle, merci Jules - n'est pas présente. Bien évidemment, elle lui a laissé un mot disant qu'une nouvelle fois, le frigidaire est vide. Et Lowell, en tant que bon frère, répond simplement avec la phrase: "Smettere di rimpinzarsi te stesso", soit, arrête de te goinfrer. Parce qu'elle est la seule coupable, c'est elle qui avale le contenu entier du réfrigérateur. La douche, finalement, laisse l'eau couler sur son corps qui le lendemain sera un peu plus endoloris par l'effort. Cette sensation merveilleuse qui le maintenant en vie ses derniers mois. Il sortit vite, ne voulant pas faire attendre sa mère plus longtemps. Il enfile une chemise bleu foncé ainsi qu'un jean noir, et se rend enfin au country-club à bord de sa voiture. À peine arriver, il laisse les clés à un valet et entre à l'intérieur, cherchant sa mère des yeux. « Perché mi volete vedere?* » Il fait la bise à Michaela Varsoci, qui comme à son habitude est radiante. « Encore avec l'italien trésor? Je croyais qu'après toutes ses années, tu t'en sortirais mieux. » Sa remarque le blesse, mais il décide de ne pas le démontrer. Il roule les yeux, comme seul lui sait bien le faire. « J'essaie, mamma » Le surnom italien quitte sa bouche sans effort, l'habitude prend le dessus. « J'ai laissé le numéro d'une de mes amies à mon assistante, elle est à quelque part ici. » Michaela chasse son fils d'un revers de main et Lowell dispose, comme un bon fils bien élevé. Non sans sourire à ses amies prêt de lui saluant de la tête les dames qui gloussent toute. Sayer, Sayer. Pense-t-il en cherchant la rouquine des yeux. Celle qui lui décrochait toujours un certain sourire, sans même qu'il ne le veuille. « Merda!* » Il fonce tout droit sur elle, leur différence de taille n'aide pas. Lowell se fond en milles excuses et la prend par les épaules pour s'assurer qu'elle n'est pas blessé. « Ça va? Je ne t'ai pas blessé? Je suis désolé. Je te cherchais justement. » Son accent américain laissant à désiré n'a jamais été un problème pour la grec en face de lui. D'ailleurs, son apparence et sa langue lointaine lui rappelle son Italie native, d'un certain point. Il sourit aussitôt que ses iris croisent les siens, ses mains retrouvent naturellement leur endroit sur la taille de la jeune femme, avec assurance. Il la guide jusqu'à un endroit plus calme, caché des autres regards. « Sei bella come sempre*. » Un baisé sur sa joue suffit. Un baisé qu'il aimerait, ne signifie que de l'amitié, un sentiment de fraternité. Mais ce n'est pas le cas. Son coeur manque un battement, son souffle est court. Il le cache, l'enfouie à l'intérieur. « Tu as le numéro de l'amie de ma mère? » Demande-t-il, sachant qu'il emprunterait l'assistante de Michaela après qu'elle est effectué son job. « Après quoi je te capture pour le reste de la journée. » Un rictus apparaît sur ses lèvres. Parce que Jules a raison, elle a toujours raison. Et il doit passé à autre chose. Il doit signé ses papiers. Mais il a peur. La raison de sa terreur, peut-être dût à une certaine assistante qui emplit son coeur plus qu'il ne le voudrait.
* pourquoi voulais-tu me voir?
* merde!
* tu es magnifique comme toujours


Dernière édition par Lowell Varsoci le Sam 6 Mai - 16:29, édité 1 fois
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Sayer Maniás

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MessageSujet: Re: if our love was a tragedy [r/sayer]   if our love was a tragedy [r/sayer] EmptyVen 5 Mai - 17:02

Le bruit des touches sur le clavier de l'ordinateur portable n'est qu'un son parmi tant d'autres. Le compagnon d'un quotidien débordé mais toujours finement ordonné. Abstraction du genre, c'est aussi facile que de le faire avec les bruits tonitruant de la vaisselle qui ne cesse de s'entrechoquer. Osmose en tes tâches à effectuer et l'objectif pour y mettre fin. L'avance sur ton travail est acquise, suffisamment pour passer à l'étape suivante. Les demandes de ton employeur ne sont que pour la plupart des suggestions, des pensées dont tu as appris  à décliner l'action de la supposition. La dirigeante italienne est une main de fer dans un gant de velours, une personne ayant de la grande bonté d'âme mais également intransigeante en affaire. En peu de temps – qu'il ne faut pour le dire – tu avais cernée la manière de travailler de ta patronne. Et très vite, l'adaptation s'est collé de telle façon que les exigences ne soit que des prémices de songes en tête et donc devancé. Le dossier sur lequel tu planchais présentement ne manquait guère de piment et le client est un grain de poivre – loin d'être de Cayenne – avarié – comme l'avait souligné Michaela lors d'une réunion – dont il fallait se débarrasser avec diplomatie et finesse. Les mots que tu employais était pour plaire, pour séduire à la lecture dès la première impression afin de parvenir à une signature limpide et express en quelques jours. Du verre qui se brise sur le sol.  Un son qui alerte en une unique attention, plusieurs regards convergents vers la même direction. Le stagiaire, un jeune avoisinant ton âge te semble-t-il, est mal à l'aise et jure déjà entre ses dents pour cette énième erreur. Une de plus accumulée, mais c'était en faisant des erreurs que l'on pouvait avancer. Après tout, l'erreur est humaine ? Certaine. Tu connaissais la sensation de ne démarrer de rien, d'effectuer des petits boulots au plus bas de l'échelle. La chance tournée, tu y croyais même si cela peut paraître naïf. Certains clients se contentent de ricaner, d'autres de secouer la tête avant de retourner à leurs activités respectives. Le chef de secteur tonne contre le jeune homme avant de repartir en arrière salle en grognant de mauvais poils. Tu échanges un sourire encourageant à son égard alors qu'il te considère du même sourire avant de ramasser les dégâts occasionnés. Rajustant tes lunettes sur le bout de ton nez aquilin, reprend le cours de ta tâche.  Cet air concentré et studieux laisse entrevoir la facette mutine et assidue de ta personnalité. Preuve, sans doute, des années d'études que tu as adorée vivre. Installée au comptoir de la salle du country club, tu sembles assez lointaine et proche pour entendre les bribes de dialogues entre le cercle amical de ta chef. Une franche camaraderie qui parlotte pour une nouvelle génération musclée, forfait d'une seconde jeunesse et des projets de chirurgie pour retrouver cette dernière. Rien qu'à cette idée de plastique, bonnet d et lèvres gonflées – voir même bodybuildées – tu préfères abandonner pour terminer le contrat. Tu lèves les yeux au ciel en secouant la tête pour balayer ses songes monstrueux de ton esprit.  Moins de dix minutes plus tard, tout étant bouclé, tu l'envoies tout en envoyant une copie à la matriarche Varsoci. Cette dernière surgit juste derrière ton dos, toujours cet accent chantant dans sa voix. « Ah chérie, j'ai absolument besoin que tu donnes cela à Lowell, il ne devrait plus tarder. Et par ce soleil, profite un peu, tu es trop blanche. ». Elle te gratifie d'un clin d'œil jovial fort conseillé dans le fond avant de rejoindre l'avant salle. Une œillade furtive à tes bras suffit à témoigner de la vérité : tu es aussi blanche qu'un lavabo de salle de bain. Et tu te prétends grecque de souche ? Tu ricanes d'un rire jaune qui se fane aussi rapidement qu'il est apparu. Tu n'as pas le temps de pavoiser, et puis ce n'est pas ton genre. Tu ouvres ta boite mail, tapant par cœur l'adresse du fils cupidon. C'est instinctif lorsque tu y songes mais surtout interdit et impossible. Avance donc petit canard, plonge dans le mare c'est mieux. Tu cliques sur envoyer, fermant ensuite ton ordinateur. Un soupire t'échappe, tu as besoin de te dégourdir les jambes. Une fois debout c'est le tambour entre une poutre et une brindille.  « Merda!* ». Une exclamation expressive et vivace, deux mains sur tes épaules pour caler ton équilibre qui s'étiole un peu. Une voix qui éclaire sur ton partenaire de collision. « Ça va? Je ne t'ai pas blessé? Je suis désolé. Je te cherchais justement. ». Tu hoches la tête légèrement moqueuse, vos prunelles respectives se croisant en un chemin appréciable, un brin trop familier peut être mais commun surtout. « Une drôle manière de me chercher, tu dois l'avouer ? Non, ne t'en fais pas je me porte comme un charme. Si on m'avait dit qu'un Varsoci jurait comme un charretier. ». Tu rigoles avec naturel, simplicité. La preuve étant que la veille au soir, la discussion entre le couple italien c'était répercuté aux quatre coins de la villa. Tu t'étais contentée de faire la sourde oreille devant la télévision sans pouvoir t'empêcher de rire amusé. Michaela avait le cœur sur la main et ne cessait de se soucier de ton bien être au quotidien, semblant être persuader du contraire. Cet aspect de sa personnalité à le don de te rappeler ta propre figure maternelle à l'autre bout du globe. La distance n'est pas un frein entre vous, au contraire, mais elle déploie ses ailes comme un terrain que l'on creuse dans la terre. A coups de pioche, juste assez pour que la mélancolie puisse y faire son nid. Ses mains glissent sur ta taille avec une audace qu'il est loin de dissimuler avant de te conduire vers un couloir à l'abri de la curiosité. « Sei bella come sempre*. ». Un compliment au sein d'un timbre aussi charmeur n'aurait pas dû être permis. Tu rougis lorsqu'il pose un baiser sur ta joue. Une proximité qui ravive les pensées de non-dits qui trottent dans ta conscience. « Grazie, il fascino gioca, hm ? ». Tu avais des études de langues, pas de véritable surprise ensoi. Evasive en sourire, c'est bien mieux pour alléger l'ambiance entre vous. « Tu as le numéro de l'amie de ma mère? Après quoi je te capture pour le reste de la journée. ». Te dit-il alors que les coins de sa bouche se tordent en un sourire espiègle, malin. Tu hausses un sourcils, croisant les bras contre ta poitrine. « Je te l'ai envoyé sur ta boite mail et je l'ai dans la poche … Attend, attend, me capturer pour quoi ? Le reste de la journée ? Tu sais que j'ai un boulot ? ». Une intonation mi affirmée, mi amusée à la fois.
* merci, le charme joue, hm ?
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Lowell Varsoci
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MessageSujet: Re: if our love was a tragedy [r/sayer]   if our love was a tragedy [r/sayer] EmptyMar 16 Mai - 20:57

C'est mauvais, c'est mal, il ne cesse de se le rappeler, de tenter avec toute conscience à bout portant que ses actions auront des conséquences néfastes pour tous et chacun. Mais il continue, comme un idiot abandonné à la seule idée d'obtenir ce qu'il désire. Et puis, merda, pense-t-il quelques secondes avant d'empoigner la taille de la grecque en face de lui. La vie est trop courte, l'horloge avance sans lui montrer le rythme, il se sent perdu, ne sait pas les pas de danse. La confusion débutante s'évapore, éphémère elle ne reste pas bien longtemps dans son système, comme un verre d'alcool qui se disperse après quelques heures. Il ne pense pas bien, il a besoin d'aide, tout se mélange. Lowell n'est pas connu pour prendre des décisions rationnelle, basé sur la logique, non, il est spontané, pense avec ses émotions, avec son coeur, et au diable tout ceux qui ose dire qu'il pense avec son pantalon. L'homme fidèle crit au désespoir, mais lui rappelle aussi que la patience est une vertu qui doit prendre fin. Six mois ont passés, le nombre exact indiquant la moitié d'une année. Une demi qu'il n'a pas partagé avec sa femme, une demi à ne rien pouvoir faire. Le Varsoci se tait, fait taire ses pensés, ses remords, sa tristesse mais surtout sa rage, car oui, la colère prend le dessus et il a peur de lui-même lorsqu'elle est trop puissante. Il se transforme et ne se reconnait plus, agit irrationnellement, sans l'ombre d'un doute, est-il fou. Fou de vouloir une autre femme, ses courbes, ses mains sur sa peau, son souffle dans le creux de son cou, l'entendre dire son nom suavement. Le désir, un sentiment puissant, une émotion qui le guide, qui l'amène à pêché. Tant pis, il ne sera pas seul. « Une drôle manière de me chercher, tu dois l'avouer ? Non, ne t'en fais pas je me porte comme un charme. Si on m'avait dit qu'un Varsoci jurait comme un charretier. » Dit-elle en souriant, devant un Lowell qui accompagne d'un rictus ses propos. « Mes parents se doivent d'être polis, les enfants sont plus rebel. » Il est probablement le plus sain de toute la fratrie des Varsoci, il ne peut le nier. Ses soeurs ont un sérieux besoin de maturité, d'être guidé en permanence, et son côté grand frère aîné prenait souvent le dessus pour les protégés de ses stupidités, que justement, elles reproduisaient. Devant lui, Sayer est plus mature, assagit, tout son être transpire la féminité, la douceur, et il fond, ô combien il fond. Si sa mère croit avec certitude qu'elle est un membre de la famille, Lowell n'en croit pas un mot, non. Sayer est magnifique, un rayon de soleil couvrant en permanence le rictus qui formait ses lèvres. Elle est beaucoup trop assagit et parfaite pour être dysfonctionnelle. Il l'admire, pour cette raison, mais pour tant d'autre aussi. « Grazie, il fascino gioca, hm ? ». Sa langue prononce l'italien avec beauté et sensualité, dans sa bouche, elle sonne encore mieux que dans la sienne, lui, l'italien né, le fier homme qui parle sans cesse de sa culture, de ses origines. Ses mots le frappent, il les accueille avec ivresse, comme un alcoolique avec son addiction, car c'est ce qu'est Sayer pour lui, un non-dit, une source de tentation. Le diable le tente, veut prendre son âme, et Lowell est l'imbécile qui lui tend, lui offre sachant ce qui l'attend. Il signe de son sang, avec ses deux mains, il n'a rien à perdre dorénavant. Apparemment, la vente à fonctionner plutôt bien, parce qu'elle est là, dans ses bras, tout prêt d'elle. Malgré la différence de taille, il peut sentir son air sortir de sa bouche, chaque expiration. C'est trop, il se contient, ne le montre pas, bien qu'avec difficulté. « Je te l'ai envoyé sur ta boite mail et je l'ai dans la poche … Attend, attend, me capturer pour quoi ? Le reste de la journée ? Tu sais que j'ai un boulot ? ». Elle le ramène à la réalité, celle où il vient de faire une proposition douteuse, alléchante et presque amusante. Mais il n'est pas stupide, le Varsoci à tout prévu; il a demandé à sa mère de libéré son assistante, et puisque Michaela aime Sayer et la considère comme sa fille, la mission succéda avec brillo. Visiblement, elle n'en avait pas encore été informé. « Woo, doucement, trop de questions. J'ai demandé à ma mère qu'elle te libère, déjà, et le reste est une surprise. » À vrai dire, il n'a pas la moindre idée, il improvisera quelque chose, comme lui seul sait le faire. Peut-être l'apporterait-elle chez lui afin de cuisiner, il voulait laisser la rouquine choisir ce qu'elle désirait par dessus tout, une journée de vacance n'est pas du luxe pour l'assistante, il le sait, la voit bosser et trouve parfois sa mère beaucoup trop exigeante. « On pourrait aller à la plage, ou à la piscine du country-club, puis ensuite se rendre chez moi pour cuisiner? Je suis dîne seul ce soir. » Son sourire montre combien il a envie qu'elle accepte, que ses lèvres forment le mot oui. Il veut passé cette journée avec Sayer, sa Sayer, celle qui lui redonne toujours une bonne humeur, qui réussi à remplacer noirceur par luminosité. Avec elle, la terre ne tremble plus sous ses pieds, il devient stable, prend des décisions plus pensés. L'effet positif peu aussi être négatif, pense-t-il en regardant son corps, sa silhouette svelte qu'il désir, qu'il ne devrait pourtant pas désiré à ce point. Elle est jeune, se dit-il pour s'empêcher de foncer droit sur ses lèvres. Mais mature. Ce n'est pas concluant. « Sauf si tu me joins, bien sûr. » Il joue la carte de l'innocence, de la solitude pour qu'elle accepte. Sayer sait pour son divorce, depuis le début. Elle doit être la seule avec sa soeur Jules, non pas par choix pour la seconde. Ce que la grecque ne sait pas, ne peut pas lui faire de mal. Lui mentir, camoufler son désir pour elle, ne ferait que la rendre plus froide, distante. Il ne veut pas l'entendre souffler une révélation, il ne serait pas capable. Lowell, comme un fou, courait vers elle, la choisirait des centaines de fois. Son état de santé autrefois sain se détériorait face à elle, à ses iris dans lesquels dansent les flammes de l'enfer. L'italien s'approche de son oreille, son souffle caressant son lobe, ses mains tenant sa taille l'approche de lui, ses paroles plus sensuelles que désiré: « Peut-être qu'on pourrait avoir du plaisir ensemble. » Lowell se rappelle qu'il n'est plus en couple, non, elle est partie, à foutu le camp. Il est libre. Libre de faire ce qu'il lui plait, d'embrasser qui il veut. Et donc ses lèvres s'approche des lèvres de Sayer, qu'il frôle à peine avant de reculer de quelques pas, un large rictus.
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Sayer Maniás

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MessageSujet: Re: if our love was a tragedy [r/sayer]   if our love was a tragedy [r/sayer] EmptyLun 22 Mai - 16:51

« Mes parents se doivent d'être polis, les enfants sont plus rebel. ». Il a l'art et la manière de jouer avec les mots. Des phrases qu'il tourne à son avantage comme un poète chante les louanges de la douceur des proses. Une simplicité qui transpire un charme qui ravit les intentions, les sourires mais captive l'essentiel d'une profondeur qu'il transmet. C'est vrai, les membres de sa fratrie étaient tous de sacrés numéros. Tous détenaient une personnalité électrique et hors du commun. Une assurance qui découle d'un seul regard, d'une unique démarche. Un Varsoci répondant au mantra : je suis alors j'impose tandis que le tien se calait sur le rythme du fameux métro-boulot-dodo. Une façon détournée de souligner combien vous étiez différents, combien vous étiez issus de monde opposés. D'autres signes qui alignent la liste des négatifs d'une possible relation entre vous. Tu secoues la tête en laissant un rire maigre défiler entre les lèvres, afin de feindre tes pensées, de mettre de l'ordre dans tes idées. A l'entente de tes paroles prononcées dans sa langue maternelle, tu peux te laisser pénétrer par son regard, envahir par l'iris émeraude qui pétille d'une chaleur qui t'a manqué les dernières fois où tu avais pu le voir. Il est un interdit auquel tu te dois de refuser, un chemin que tu ne peux emprunter. L'énumération de tes interrogations successives le font rire mais sa réplique s'annonce comme s'il avait réponse à tout, comme si il avait déjà songer à tout – ou presque. « Woo, doucement, trop de questions. J'ai demandé à ma mère qu'elle te libère, déjà, et le reste est une surprise. ». Si la première partie de ses dires répondent à certaines de tes questions et de tes devoirs envers ton employeur, la dernière partie tire tes traits d'expressions en un visage sceptique. Tu t'éloignes de quelques pas, les bras croisés contre ta poitrine comme pour te donner plus d'équilibre, plus d'espace. Lowell avait cet impact sur toi. Cette influence lunaire qui est régit par une alchimie qu'il domine rien que par sa présence. Il t'attirait comme un papillon est attiré par la lumière. Prendrais-tu réellement le risque de te bruler les ailes Sayer, hm ? Une interrogation intérieure que tu t'es déjà posée mais à laquelle tu réponds toujours de manière évasive. Ce n'était pas tant l'idée de devoir passer une journée avec le médecin qui t'ennuyait, bien au contraire la satisfaction se ferait une joie de danser pour s'exprimer, mais plutôt ce qui pourrait advenir. Entre vous les non-dits sont nombreux, les hésitations tourbillonnent chez toi comme elles le font suffoquer chez lui. « [color=slategrayOn pourrait aller à la plage, ou à la piscine du country-club, puis ensuite se rendre chez moi pour cuisiner? Je suis dîne seul ce soir. [/color]». Son sourire est une invitation à la liberté, il ne laisse aucune place à un non. Cet homme te perd. Il te désarme, fait tomber les armures qui te servent de bouclier. Il appelle à la vérité d'un cœur, le pousse à se dévoiler dans son intégralité et non seulement derrière les sourires que tu affiches. Son regard s'attarde sur ta personne, il ne se prive de rien, ne se cache pas. On était loin du jeune homme qui déambuler au mauvais sons des indécisions. Il semblait prendre un tournant bref en étant aussi certain de lui-même. Aurait-il suivi un conseil ? Quelque chose aurait changé en si peu de temps ? Trop de questions se soulèvent dans ta tête et pourtant la curiosité piquée ne veut pas se taire. Tu jettes une brève œillade en direction de l'avant salle où ces dames du club tonnent plus qu'elles ne bavardent. « Sauf si tu me joins, bien sûr. ». Et sa voix se veut insistante dans le poids d'une  vulnérabilité qu'il cultive pour te faire plier, pour faire appel à ses sentiments qui te feront craquer. Il sait comment tu fonctionnes à son égard, il connaît la teneur de tes ressentis le concernant. Toi qui pourtant tenait tant à les faire disparaître. Après tout, il était le fils de ta chef, l'une des raisons majeures pour laquelle tu  déclinerais l'offre pourtant si tentante. Tu baisses la tête pour éviter de croiser son regard. Les lunettes de vue posée sur le sommet de ta tête descendent sur le bout de ton nez comme une manière de délimiter une limite. Une limite invisible, futile qu'il ne pourrait franchir, lui qui avait déjà atteint la cible fragile d'un cœur que tu te dois de dissimuler. Il est marié ou en instance d'une procédure de divorce qu'il n'a pas encore signé. Tu le sais, tu connais l'histoire, pas dans les moindres détails mais assez pour savoir où tu te dois de mener tes pas. Et les tiens ne peuvent pas conduire au chemin des remords où d'émotions qui ne seront qu'unilatérales. Tu avais déjà vu ta mère pleurer la perte d'une histoire, un événement qui avait bouleversée sa vie entière. Elle t'aimait de tout son cœur, elle était fière de toi mais cela faisait son bonheur de maman mais pas en tant que femme. Ses deux mains se posent à nouveau sur ta taille pour te rapprocher de son corps, sa boucle frôlant ton oreille. Le souffle de sa respiration te chatouille la peau tandis qu'il poursuit sur un murmure.« Peut-être qu'on pourrait avoir du plaisir ensemble. ». Chuchotements suaves, dires charmeurs qui te poussent dans tes retranchements. L'italien joue avec le feu, il n'a donc pas peur de prendre des risques. Il s'écarte légèrement, du bout des lèvres frôlent les tiennes avant de se reculer, un éternel rire satisfait au coin de la bouche. Tu soupires agacée et amusée à la fois, il ne perdait rien pour attendre. « Je vois, je vois. Amuse toi à mes dépends Varsoci, tu serais le premier à perdre. ». Tu pourrais le suivre à ce jeu là mais chaque prise de décision vous conduirez sur un chemin miné si jamais il n'était pas aussi certain de lui. Tu n'étais pas une briseuse de couple, ni d'histoire de cœur. « Ton sourire. C'est la raison pour laquelle j'accepte de passer l'après midi avec toi … ». Commences-tu d'une intonation calme, sincère. Tu aimais le voir respirer la spontanéité et la jovialité lui qui répondait aux registres des âmes vagabondes ces dernières semaines. Tu te rapproches de lui, de la même manière qu'il l'avait fait avec toi quelques secondes auparavant. « Le plaisir ensemble risque de changer beaucoup de chose et je suis pas prête à perdre ça. ». Le lien qu'il y a entre vous. Ce lien perdu entre un océan d'amitié et de sentiments masqués qui n'osent pas encore se prononcer. Tu ne voulais pas qu'il y ait de regrets entre vous. Tu recules d'un pas, recouvrant ton visage sérieux d'une expression joyeuse. « [color=darkslategrayTu as déjà mangé grec ? A voir ta tête, on dirait que non ! Allez je te mets en défi de gouter ma cuisine ! [/color]». Tu parles et tu parles. Le stress te gagne alors que tu es connue pour être une âme posée et tranquille. Tu commences à partir dans le couloir pour quitter le bâtiment en espérant que Lowell te suivrait. Cela était moins certain.
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MessageSujet: Re: if our love was a tragedy [r/sayer]   if our love was a tragedy [r/sayer] EmptyDim 11 Juin - 2:39

Était-ce bas, à la minute où son divorce fut prononcer, de fuir, de chercher quelque chose de vivant? Se sentir en vie, une volonté, un désir plus grand que nature. Tant de mois à désespéré dans la noirceur, seul, sans le moindre jet de lumière pour venir éclairer son sombre trajet. Le voilà sorti de cette zone d'ombre, tenant une jeune femme - bien que pas n'importe laquelle - entre ses mains. Il la désire, est-ce-là une excuse valable? Réellement? Lowell sourit à ses paroles, à cette douce mélodie qu'est sa voix. « Je vois, je vois. Amuse toi à mes dépends Varsoci, tu serais le premier à perdre. » Elle est différente, Sayer, plus que les autres femmes qui ont croisé le chemin de l'italien. Soit seul une relation physique les intéressent, soit son coeur termine par être brisé. Mais la grec, ô quel spécimen, quel étrangeté, à la fois suffisante et rassurante. Elle est plaisante, autant sa compagnie que son sourire, ce rictus qui se forme sur ses lèvres. Un brin de fierté qui apparaît tel un rayon de soleil. « Ton sourire. C'est la raison pour laquelle j'accepte de passer l'après midi avec toi … » La surprise est tel que ses yeux se ferment et s'ouvrent plusieurs fois en l'espace de quelques secondes, seulement. La confusion qui plane dans l'air remplit ses poumons d'une incertitude. Celle qu'il ne connaît plus depuis tant d'année, cet effet de surprise, de ne rien avoir pour acquis. Il ne la possède pas, il n'a aucun droit sur elle, chaque parole compte, chaque geste. Et elle semble en être bien au courant la petite Maniàs. Sa mère, en prenant cette assistante, à fait le bonheur de son fils sans le savoir, mais a aussi donné un emploi à une jeune femme talentueuse qui mérite une vie grandiose. Un cerveau dans cette petite tête, une qui trône sur ses épaules. Il rougit, une réaction normale, humaine, qui ne lui est pas familière. Personne ne réussit à faire rougir le grand Lowell Varosci, et pourtant, il se sent retourné à cette adolescence si puérile et si mémorable. « Le plaisir ensemble risque de changer beaucoup de chose et je suis pas prête à perdre ça. » Dit-elle, ayant plus que raison. Voulait-il franchir cette limite? Réflexion jaillit chez Lowell, dans ses pensés qui augmentent et qui se réduisent si vite. « Je ne veux rien presser Sayer, tout comme toi. » Il prend doucement ses mains dans les siennes un geste qui se veut doux. « Tu as déjà mangé grec ? A voir ta tête, on dirait que non ! Allez je te mets en défi de gouter ma cuisine ! » Elle a envie de jouer, de s'amuser, apparemment. Un trait chez elle qui se montre pour la première fois. Se moquer de lui, une idée qui ne lui déplaît pas, lui qui est habitué que ce soit le contraire, croise ses bras sur son torse et hausse les sourcils pour ajouter à cette remarque. « Tant que tu ne fais pas brûler ma cuisine, ça devrait le faire. » À vrai dire, Lowell est un fanatique de nourriture, peu importe l'origine. Mais que Sayer veuille de son plein gré partager de son enfance avec lui, de sa culture, lui donne un chatouillement au niveau de l'estomac. Un rictus d'amusement traverse son visage plutôt stricte. Il apprend à être sur ses gardes, à se lâcher en la présence de la grec, et le bien qui en ressort ne fait qu'ajouter à ses raisons de l'apprécié autant. Le Varsoci lui tend une main - qu'à son plus grand bonheur elle prend - l'amenant à sa voiture; une porshe dernier cri, sans toit. Un homme avec sa voiture, comme un enfant avec un jouet. Il lui ouvre la portière et saute - littéralement - sur le siège conducteur et démarre. La route est silencieuse, parsemé de musique et de Lowell qui se concentre sur la route. Jusqu'à ce qu'il arrive finalement à la villa: « Personne n'a jamais refusé de manger ma cuisine. » Et il se moque d'elle, rit, sortant de la voiture, revenant lui ouvrir en gentleman. « J'ai pris la peine de demander ta taille à ma mère pour un bikini, ne me tue pas. » Dit-il entrant dans la villa suivit de la rouquine. « Pour la cuisine, tu n'as qu'à prendre la tablette électronique sur le comptoir, fais une liste et fais délivrer. Ça arrivera d'ici une heure ou deux. Je pars mettre mon bikini. » Le clin d'oeil qui suit agrémente ses paroles. Un bikini, une idée ridicule, pour lui qui n'a qu'à mettre un bas. « Je rigole. Le tiens est dans la salle de bain. J'ai mis une pièce aussi si jamais ton nombril se sent timide. » Une blague, simple, petite, mais qui le fait rire. Il ne prend pas deux minutes et monte à l'étage pour enfiler son maillot. Quelques minutes plus tard il se tient dans la cuisine cherchant des yeux la silhouette de la grec. « Sayer? »
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Sayer Maniás

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MessageSujet: Re: if our love was a tragedy [r/sayer]   if our love was a tragedy [r/sayer] EmptySam 17 Juin - 8:44

Il est inutile de le connaître depuis longtemps pour cerner la sincérité qui brille dans son regard azur. Ce dernier pétille d'une authenticité au charme latin qui semble caché depuis des lustres. Un charme dont il n'est peut être pas conscient mais auquel tu es loin d'être hermétique. Au contraire, ce presque trentenaire était apparu comme un cheveux sur la soupe au bureau de ton employeur un beau matin et tout avait chamboulé ce petit cœur que tu maintiens à l'abri, dans un tiroir fermé à double tour. Il transpirait l'assurance, une ambition cajoleuse de promesses mais tu avais vite balayer ses idées d'un revers de main. Non, non. Tu étais l'assistante de sa mère qui avait à ton égard des élans tout aussi maternels que la ta propre mère mais tu ne devais pas tout mélanger. Tu remarques également que les émotions ne lui sont pas étrangères, elles apparaissent presque nouvelles. « Je ne veux rien presser Sayer, tout comme toi. ». Te dit-il tout en prenant tes mains au creux des siennes. Un contact qui te procure un frisson entre une douceur agréable et un picotement chaud. Tes prunelles s'attardent sur vos mains jointes, laissant à fusion tes pensées se perdre dans cette signification qui est encore comme un brouillard. Une esquisse à la craie, au crayon de papier qui se dessine contour après contour pour affirmer – peut être – une vérité qui vous êtes hésitant à affronter. A quoi tu joues Sayer ? Tu joues avec les flammes d'un feu qui t'attirent comme un papier peut l'être par la lumière. Et quelle lumière sexy ! Reprend toi donc ma fille ! Tu secoues la tête pour reprendre tes esprits et retire aussi naturellement que possible tes mains des siennes.  « Tant que tu ne fais pas brûler ma cuisine, ça devrait le faire. ». Sa remarque cadence l'humour que tu as évoquée un peu plus tôt, ce qui n'est pas pour te déplaire. Savoir qu'il plaisante en ta présence te rassure et allège une ambiance lourde que tu ne voulais alourdir. Tu souris moqueuse car l'art culinaire est un savoir faire que tu tiens des générations de Manias qui t'ont précédées. Un sourire éclaire son expression d'ordinaire fermée et maitrisé, lui qui a pour coutume de contrôler tout ou presque. Tu étais à même de le comprendre mais tu savais également que bon nombre de choses nous échappent même lorsque l'on pense faire au mieux. Il tend une main que tu saisis aussi naturellement que le charme à l'italienne qui fait de lui un homme à observé. Propriétaire d'un véhicule de luxe, une voiture qui ne te surprend guère pour l'avoir déjà vu mais cela souligne une fois de plus l'écart d'un mode de vie où vous êtes à l'opposé. Un grand écart qui ne semble aucunement le gêner tandis que de ton coté tu t'en accommodes tant que possible. Le trajet est à la fois tendu  mais rythmé par le son d'une musique qui apaise vos silences. Si Lowell concentre son regard sur l'horizon du bitume qui défile sous ses yeux, les tiens se prélassent sous le paysage que se peint de nombreuses couleurs. Un panel d'image qui s'inscrit au sein des souvenirs de ton enfance, ton village natal et ses façades d'architectures aussi blanches que nacrées. Ta conscience te souffle combien c'est une mauvaise idée d'avoir accepté mais le caprice personnel de ta raison semble satisfait.  Dualité que sont les sentiments d'un être humain. La Porsche s'arrête et tu atterris de nouveau sur la planète réalité où tu te retrouves devant la villa du Varsoci. « Personne n'a jamais refusé de manger ma cuisine. » Tu n'en doutais pas le moins du monde, surtout avec un tel aplomb. Le jeune homme descend de la voiture, faisant le tour pour t'offrir derechef la portière de la voiture. Narquois, bien tu hoches lentement la tête tout en laissant une moue sceptique éclairer ton visage. « Oui j'imagine que c'est là l'un de tes nombreux talents cachés, hm ? ». Une interrogation qui se meurt lorsque vous pénétrez ensemble dans l'enceinte du logement dont la décoration est à la fois moderne et magnifique. Tu étais déjà venu porter quelques documents en passage éclair mais t ne t'étais jamais entrée. « J'ai pris la peine de demander ta taille à ma mère pour un bikini, ne me tue pas. Pour la cuisine, tu n'as qu'à prendre la tablette électronique sur le comptoir, fais une liste et fais délivrer. Ça arrivera d'ici une heure ou deux. Je pars mettre mon bikini. ». Un filet de parole qui coule comme un ruisseau qui gronde mais qui t'interpelle rapidement. Bikini, demande et mère dans la même phrase cela faisait un peu beaucoup et suffisant pour te réveiller. Son rire éloquent n'en voile pas moins son air amusé. « Tu … Quoi ? Ma taille de bikini ? Comment ta mère pourrait être au courant de la taille … En fait tu sais quoi, je ne veux même pas savoir comment elle sait ou comment tu sais. ». Répliques-tu en faisant de grands gestes avec tes mains. Tu finis par mêler ton rire au sien après tout le Varsoci avait le don et la manière d'user du langage. « Je rigole. Le tiens est dans la salle de bain. J'ai mis une pièce aussi si jamais ton nombril se sent timide. ». Poursuit-il avant de disparaître dans les escaliers menant à l'étage. Un soupir s'échappe d'entre tes lèvres alors que tu passes une main dans tes cheveux où la couleur cuivre se mêle a la teinte naturelle de ta chevelure bouclée. Ce type allait finir par faire éclater ton cœur, ouais tu étais dans de beaux draps ma grande. Quelques minutes plus tard, c'est vêtue d'un bikini blanc – et tendance haut de couture – hors de prix que tu sors de la salle de bain. Décidément, Lowell n'avait pas fait dans la modestie en choisissant ce maillot de bain. Loin d'être gênée ou même pudique sur une plage, tu ne te voyais pas franchement te trimballer en pleine cuisine en bikini. Non, c'était sur. Tu enfiles par dessus ton pull ample mais tout léger avant de te rendre à la cuisine. Tu ouvres le frigo avant d'observer l'ensemble de son contenu et ce que tu vois est parfait pour préparer le plat que tu as en tête. « Sayer? ». La tête plongé dans le réfrigérateur, tu te redresses avec tout plein de légumes de saisons dans les bras, le regard du brun s'attardant peut être un peu trop sur toi. Tu feintes l'idée d'avoir cette pensée en tête, préférant rebondir sur tout autre chose. « Si c'est pas drôle, ton short de bain est assorti aux légumes ... ». Rire nerveux ou jaune, rire moqueur ou amusé, quoi qu'il en soit il n'y a rien de drole à ce que tu venais de dire. « Laisse tomber, je dis n'importe quoi. Ta sœur n'est pas là au fait ? ». Quelle riche idée de changement de sujet.
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