~ gangsta's paradise.

money or champagne

cat déteste les huitres, les fautes d'orthographe, la pluie après un brushing, les enfants, les gens plus jeunes qu'elle, les gens plus vieux qu'elle, les arrivistes, les alcools bons marchés, les vendeuses trop présentes, les serveurs absents, les videurs trop regardant, les hommes qui pensent que tout leur est du, les nouvelles actrices qui clignent des yeux et se retrouvent en haut de l'échelle, son ancien agent, son avocat du divorce, les drogues coupées, les domestiques incompétents, les haters sur internet sans couilles pour vous dire tout ça en face, les haters avec des couilles qui vous agressent dans la rue, ces fans qui la regardent avec des yeux de merlans frits, ces fans qui demandent des autographes lorsqu'elle est bourrée, ces hommes qui pensent que parce qu'elle danse elle veut absolument que vous colliez votre penis entre ses fesses, les nouvelles musiques à la mode sans poésie dans les paroles, les vieux films en noir et blanc, ses exs, le fait qu'on lui propose seulement des rôles de mère, les haleines matinales, les gens en général, son reflet dans le miroir. cat aime mettre la musique tellement fort qu'elle ne s'entend plus penser, regarder la statuette de son oscar, insulter les gens sur twitter, qu'on lui dise qu'elle est sexy (et pas encore sexy pour son âge), les émissions de télé-réalité stupides (pour les insulter), son dealer, la vodka, le gin, la tequila, l'odeur du champagne, les bains moussants, bronzer topless, son compte en banque.

« DIOS MIO! Combien de fois je vais devoir le répéter? Ce n'était pas un suicide! » Elle aurait bien plaqué ses mains sur la table pour appuyer son point mais le facteur douleur/récompense n'est pas assez fort. « Est-ce que c'est ce que tu penses de moi maintenant? Que je ne suis même pas capable de réussir mon suicide? » C'est la raison principale pour laquelle Cat est aussi frustrée qu'ils pensent qu'elle a essayé de se suicider. Si elle voulait se suicider, elle réussirait. Mais non, ses enfants pensent même quelle est assez pitoyable pour rater ça aussi. Que d'amour. Ça, et le fait qu'ils aient décidé de tous envahir son espace personnel et d’emménager avec elle. Contre son grès. Malgré ses (très) nombreuses menaces. Ce qui l'oblige à prendre le petit déjeuner en compagnie de Bass ce matin. Au lieu de son rendez-vous habituel avec sa vodka. Oh et mierda. Il ne lui faut que quelques secondes pour ouvrir un des placards (ils sont tous approvisionné en alcool de toute façon) et corser son café avec sa vodka. « Maman, vraiment? Il n'est même pas midi. » Le ton quelque peu réprobateur lui passe au dessus dès que ses lèvres picotent si familièrement au goût de l'alcool. « Oui mais j'essaie de me tuer tu sais. » Elle répond, un sourire hypocrite au possible et la voix mielleuse de sarcasme. Il soupire et la laisse enfin, enfin seule dans sa cuisine. Fucking kids.

« VEE! » Son nom résonne entre les murs de leur villa, juste avant que Cat ne débarque dans les quartiers de sa fille telle une tornade. « ¡Basta! Rends moi l'accès immédiatement. » Elle manque d'empaler son portable dans le visage de sa fille de quelques millimètres alors qu'elle lui agite devant les yeux. « Non. » Ce qui laisse sa mère à ça, à ça de réellement empaler le visage de sa fille avec son téléphone. Ce n'est pas l'envie qui manque. « - Rend moi twitter. Elle ordonne, les bras croisés, la même voix qu'elle utilisait lorsque Vee était jeune. « Ça ne marchait déjà pas à l'époque. » Certes, on ne peut pas vraiment dire que Cat ait eu quoi que ce soit à voir avec l'éducation de sa fille. Raison principale pour laquelle cette dernière se débrouille plutôt bien. « Vee rend moi twitter. » Elle ordonne, de nouveau. Sait-on jamais, des fois que sa fille soit confuse. « Non. » Ok, clairement aucune confusion du côté de la progéniture. « Mais pourquoiiii? » Elle gémit, littéralement à la tête de sa fille. Elle veut vraiment twitter. « Tu détruis totalement ta carrière avec tes tweets. T'es bourrée la moitié du temps et tu racontes n'importe quoi. » Réponse tout à fait logique, Vrai et acceptable. Pour n'importe qui d'autre que Cat Vargas. « Vee, rend moi twitter. » Elle répète. Encore. Le côté comique de la scène commence à s'épuiser. Tout comme Cat. Tout ça lui a demandé bien trop d’interaction avec sa descendance sans la moindre goutte d'alcool en vue. « Non. » A croire qu'elles sont en boucle. Les chats ne font pas des chiens. « Mierda. Occupes toi de tes propres affaires. T'as pas ton truc avec tes boulets là à gérer? » Elle demande, essayant vaguement de se souvenir de ce que fait sa fille ces derniers temps. Une émission. A la télévision. Avec des gens. Surement. Vee est belle mas pas assez pour meubler une émission de télévision a elle seule. « Tu vas le regretter Vee. » Elle affirme avant de faire une sortie aussi fracassante que son entrée. Littéralement puisqu'elle perd légèrement l'équilibre et son épaule se crashe contre le mur. « Tu vois, tu vois ce que l'absence de twitter me fait! » Elle hurle à sa fille en descendant les escaliers. Un peu de culpabilité lui fera peut-être ouvrir les yeux. « C'est le nouveau nom pour la coc maintenant? » Sa fille répond, un rire suivant sa question. Fucking kids.

« Ils laissent vraiment entrer n'importe qui ici. » On l'interrompt dans sa drague agressive du barman. Cat bouge la tête pour croiser le regard de Cara, aussi connue comme la fille indigne. « C'est ce que je vois. » Répartie digne d'une fin de soirée et d'une ingestion excessive d'alcool. « Tu ne crois pas qu'il est un peu jeune pour toi? » Elle demande, s'accoudant au bar, jetant un regard au barman qui les a déjà délaissé pour faire son travail. Traitre. « Je crois que tu n'as pas très bien comprit le concept de la cougar. » Elle envoie un sourire à sa progéniture, super fière de sa répartie. Elle commence à devenir une alcoolique fonctionnelle. Mauvais, très mauvais, cela promet deux fois plus d'alcool pour oublier. Oh, pas si terrible finalement. « Liam l'a très bien saisi lui. » elle ajoute, l'insensibilité au maximum, sans se soucier des dégâts qu'elle peut causer. « GALE! » On l'agresse violemment en retour, assez pour la faire légèrement reculer et lever les mains en défense. « Liam, Gale, ça se ressemble aussi. » Elle hausse les épaules et tourne le dos à sa fille, faisant un signe au barman de lui emmener un nouveau verre. Elle sait que celui qu'elle tient ne va pas durer longtemps si Cara décide de respirer le même air qu'elle encore longtemps. « T'as vraiment pas de coeur. » Peut-être que s'il battait encore, Cat aurait été touché par la remarque de sa fille. Dans le cas présent, elle se contente de poser sa main sur le cœur, l'air horriblement touchée par ses propos avant d'éclater de rire. Faux. Comme tout ce qui se dégage d'elle lorsqu'elle se retrouve en présence de Cara. « Tu réalises que s'il a couché avec moi, il aurait couché avec n'importe qui. Je t'ai fait un cadeau et c'est comme ça que tu remercies ta mère? » Elle ose, sans remord, ou presque tout en descendant sa vodka orange. Pourquoi diable est-ce qu'elle a commandé du jus d'orange dans sa vodka? « Oh mon dieu! Vous êtes Cat Vargas! » On s'exclame dans ses oreilles, et Cat est heureuse d'avoir un nouveau verre. Elle va en avoir besoin. « Ce qu'il en reste. » Sa fille s'exclame avant de la laisser seule parmi les vautours. Fucking kids.

« My bachelor? You slept with my bachelor? » Sa voix part dans l'aigu, preuve du sérieux de la conversation. Qui échappe totalement à Cat, comme d'habitude. « Yes. » Elle répond simplement, sirotant le champagne qu'on leur a apporté, faisant fi des regards qu'on lance dans sa direction. « CAT for fuck's sake! I take you once. ONCE on my set and you screw everything up. » Le gonflement de narine apparait et Cat se redresse légèrement. Elle sait qu'elle ne fait plus attention à rien, que très peu de choses ne comptent et qu'elle vit de cocaïne et de caféine mais c'est Gina. Elle est supposé faire attention à Gina. « Everyone. Not everything. » C'est plus fort qu'elle, rectification de la vérité totalement superflue mais les mots s'écoulent sans qu'elle ne puisse les retenir. « It was just one guy. And one girl but it's ok G. It was just one night. No harm done. » Elle essaie de se justifier. Ou plutôt de sauver les pots cassés, il n'y a plus vraiment de justifications possibles à son niveau. « Fuck Cat. Fuck you and your pathetic ass and your pathetic life. It's not because you don't have one that it's the same for everyone. » La coupe de champagne retrouve sa place sur la table. Brutalement. « As if you were perfect miss i hired you because you're the daughter i gave up twenty years ago. » La coupe de Gina fait plus de dégat que la sienne lorsqu'elle trouve refuge sur la table et se vide sur cette dernière. « When are you going to stop your bullshit? » « When are you going to tell her? » « Never. » « Then you have your answer. We both are terrible person and we just have to live with it. » Cat conclue, plutôt fière d'avoir eut le dessus sur leur débat, même si c'est souvent le cas. Gina a toujours eut ce don de savoir comment la prendre. « You're awful. » Un fantôme de sourire grâce les lèvres de Gina et Cat sait que tout va bien. « It seems to be the consensus yes. » Elle hôche la tête, pas le moins du monde perturbé par cette nouvelle. « How's kuwv treating you? » Un rire s'échappe des lèvres de Cat, surprenant tout le monde à part Gina. « Keeping up with the Vargas? Really. I thought you were a tv producer. You can come with something better. » Le sourire de Gina éclaire la pièce et le champagne est tout de suite plus doux. « If the shoe fits. » « Whore. » « Cunt. » « I don't think that's an insult. I mean i don't throw a feet at you. You have one of those too though. » « Really Cat? » « I'm not the one who sucks at this insult thingy. » « Come on. Hit me. » Cat soupire et hôche la tête. « Well. It's awful. I hate every single moments of it. I don't understand why my assholes husbands are here or even why my three kids need to baby-sit me. » Ce n'est pas vraiment la première fois qu'elles ont cette conversation. En réalité, Cat appelle Gina chaque jour pour se plaindre de sa situation actuelle. « Don't you have four? » Cat, ayant continué sa tirade intérieurement relève la tête et grimace légèrement. « Four what? » Elle demande, perdue. « Kids. » Gina est sur le point d'éclater de rire lorsque Cat réalise le problème. « Fuck. I keep forgetting about her. » Fucking kids.