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| Sujet: [f] i saw the stars in your eyes ▪ libre Sam 29 Avr - 19:16 | |
| lucy don't you dare give up
nom/prénom ▪ Lucy, j'ai utilisé ce prénom dans ma fiche, mais s'il ne vous convient vraiment pas cela reste négociable. Le nom de famille est totalement libre. tranche d'âge ▪ 27 ans. origine/nationalité/lieu d'origine ▪ Anglaise et française. langues parlés ▪ Anglais et français, libre à vous d'en ajouter d'autres. études/métier ▪ Psychologue, elle a toujours souhaité exercer ce métier. Ses parents adoptifs lui ont payé les meilleures écoles, de son côté elle a été une élève exemplaire. Cela fait à peine quelques mois qu'elle exerce son métier; son diplôme en poche et un magnifique cabinet dans lequel elle pourra accueillir ses patients. revenus financier ▪ Très correct. orientation sexuelle ▪ Hétérosexuelle. statut civil officiel ▪ Célibataire. statut familiale ▪ Elle a été adoptée à l'age de 10 ans par une charmante famille britannique. traits de caractère ▪ Souriante ☆ curieuse ☆ bienveillante ☆ optimiste ☆ douce ☆ sensible ☆ passionnée ☆ attentionnée ☆ courageuse ☆ rêveuse ☆ naïve ☆ joyeuse ☆ surprenante idées d'avatars ▪ Principalement Jenna-Louise Coleman, en revanche si elle est déjà prise je vous laisse libre de me surprendre.
☆ Lucy est née il y a 27 ans de cela à Londres d'un père français et d'une mère anglaise. Ses parents sont morts (accident, à vous de choisir quel genre d'accident tant que ce n'est pas un meurtre) et la petite, âgée alors de 7 ans, fut envoyée dans un orphelinat n'ayant personne pour l'accueillir dans le reste de sa famille. (à vous de choisir pourquoi)
☆ Lucy est une jeune femme douce et sensible, peut être un peu trop. Elle tente toujours de voir le bon côté des choses, d'aider son prochain. Au fond, son optimisme et sa philanthropie ne sont qu'une carapace. Elle tente d'effacer la tristesse et la colère de ceux qui l'entoure pour éviter de penser qu'elle même aurait bien besoin d'aide également. Peut être qu'elle devrait penser un peu plus à elle de temps en temps...
Lucy et Noah se sont connu dans un orphelinat de Londres. La jeune fillette pleine d'espoirs et d'amour à revendre n'avait que 7 ans, alors qu'elle rencontra Noah, un grand garçon torturé de 14 ans. Elle s'est accrochée à lui, à son excentricité, à ses étoiles et à son amour pour les livres d'histoire. Elle a tenté de le comprendre, de l'aider, mais il l'a toujours repoussée, cette 'fillette naïve', qu'il l'appelait. Elle n'a pas perdu espoir, jamais, et le jour de ses 10 ans alors qu'elle pensait enfin avoir réussi à se trouver une place spéciale auprès du garçon, elle se fit adopter. Les années se sont écoulées et Lucy n'a pas cessé de se demander ce que pouvait bien être devenu son mystérieux Noah. Si, tout comme elle, il avait trouvé une famille charmante et bienveillante pour l'accueillir ? Elle a grandi, a terminé ses études de psychologie, mais ne l'a jamais oublié, jamais. Après tout ce temps, il demeurait dans son esprit, perdu quelque part... La relation qui lie ces deux êtres n'a jamais fondamentalement changée, si on enlève le fait que, maintenant, Lucy est la Psychologue officielle de Noah. Il a toujours un peu pris la demoiselle de haut, la considérant inapte à comprendre quoi que ce soit de par son jeune âge. Mais, comme on dit souvent, la roue tourne, et il semblerait que les rôles aient été inversés. Sans que Noah ne semble capable de l'admettre, il continu de la traiter de la même façon qu'avant par moment. Lucy le laisse faire sans lui montrer, qu'au fond, il la blesse souvent avec ses paroles peu délicates, voire parfois cruelles. Tout ce qu'elle souhaite, c'est l'aider, et même si, il est vrai, elle se donne bien trop de peine pour lui, elle ne peut tout simplement pas l'abandonner, pas cette fois-ci. La psychologue est plus que présente pour son patient, quoiqu'il lui demande, où qu'il souhaite la voir, elle répond toujours à ses attentes, peu importe ce que cela lui coûte. Lui, ne semble pas trouver cela anormal, il l'embarque un peu partout, toutes les excuses sont bonnes pour la convaincre, il lui fait courir des risques insensés, ne lui donne pas le temps de respirer, parce que, au fond, ce dont il a besoin, c'est d'elle pour rêver à ses côtés. - extrait de ma fiche:
1 March 1997, The New Orphan Houses, in Ashley Down, Bristol.
« Pourquoi tu lis tout le temps, Noah ? » Un énième soupir s'extirpe de mes lèvres. Les gamins, on sait tous qu'il n'y a rien de plus collant et d'agaçant. Mais alors la petite Lucy, elle est au dessus de toutes les gamines que j'ai pu rencontrer, parce que non seulement elle me soule, mais en plus elle pose trop de questions. Des questions qui soulent, un peu comme elle. Bien décidé à me débarrasser de cette insuportable curieuse, je me redresse sur ma chaise pour attraper un feutre et une feuille au bout de la table, puis les lui tends, sans lever les yeux une seule seconde de mon bouquin. Peut être qu'avec ça elle arrêtera de s'occuper de ce qui ne la regarde pas. « Tu veux que je te dessine quoi ? » me demande-t-elle finalement en prenant la feuille et le feutre, déjà toute excitée à l'idée de... De quoi ? De dessiner. Oui, ah bah, je m'attendais à quoi en lui offrant un feutre, moi, aussi ?! C'est bien malin,mais maintenant il va me falloir élaborer un nouveau plan.
Aujourd'hui, c'est Mardi, et comme tous les Mardi, on fait des ateliers à l'orphelinat. Ils nous répartissent par petits groupes de deux ou trois histoire de faire je-ne-sais-pas-trop-quoi-de-débile-et-inutile. Enfin, moi, après tout, qu'est-ce que j'en sais. Je ne participe même pas. Ça ne m’intéresse pas, et puis, ce sont tous des gamins, qu'est-ce que je pourrai bien avoir à faire avec eux, hein ? Évidemment, comme je ne peux pas rester tranquille deux minutes, il a fallu que la petite Lucy se décide à venir m'embêter à "mon atelier personnel" comme elle l'a appelé, vous savez, celui qui n'a pas de nom... PUISQUE C'EN EST PAS UN. « Le truc, c'est que, maintenant que tu as les outils pour l’atelier de dessin, tu n'as plus le droit de rester à mon atelier. Ce sont les règles ! » je lui réponds en affichant une moue faussement désolée. Qu'est-ce qu'il ne faut pas inventer. Elle lâche alors son feutre et m'observe, confuse. « Mais y a pas de règles d'abord ! » Mais qu'elle est têtue... La mission risque de se compliquer un peu finalement. « Bah c'est des règles que j'viens d'inventer... Là, maintenant ! Et puis, eh ! C'est mon atelier alors je fais ce que je veux ! » je lui dis en fronçant légèrement les sourcils sans pour autant quitter mon livre du regard. Puis je ne l'entends plus pendant quelques secondes, ce qui est bien assez pour m'inquiéter. Qu'est-ce qu'elle peut bien avoir encore inventé pour m'agacer ? Je lève les yeux de mon livre afin de plonger mes deux iris intriguées dans celles bien trop confiantes de la fillette. Elle est toujours là, assise en face de moi. Mais quelque chose a changé, oui, la feuille et le feutre ont disparu. « Pourquoi tu lis tout le temps, Noah ? » Un mince sourire fleurit sur mes lèvres alors que je plisse légèrement les yeux, cherchant à la sonder, à comprendre ses intentions. Elle est maline pour une petite de 7 ans, je ne peux pas lui enlever ça. Alors, après tout, pourquoi pas ? Elle l'a mérite bien sa réponse après tant d'efforts. Et puis, de toute façon, elle ne comprendra surement pas. Je n'ai rien à perdre, en fait. « Tu sais, Lucy, ce qu'il y a de bien avec les histoires du passé c'est qu'elles sont tellement plus importantes qu'elles nous font oublier celles du présent. » dis-je, les yeux dans le vague. Je repense à tout ce temps que j'ai gaspillé à essayer d'être drôle, gentil, souriant, pour qu'on m'accepte, qu'on me voit enfin. Ça fait si longtemps que je suis là, si longtemps que personne ne veut de moi. À quoi bon continuer d'essayer de plaire si ce n'est que pour une durée limitée ? Si ce n'est pour qu'on m'abandonne une fois de plus à la première occasion ? À quoi bon tenter d'obtenir l'impossible quand on a ni le courage nécessaire, ni plus aucune chance d'y parvenir ?
Un silence s'installe tandis que mon regard se perd à nouveau sur les lignes de mon histoire Napoléonienne. Une histoire qui, elle, au moins, a un sens. La fillette est sans doute partie retrouver ses copines. Et c'est mieux comme ça. Elle ne doit pas rester avec quelqu'un comme moi. Elle doit se donner une chance, elle. « C'est pas bien Noah. Faut pas abandonner parce que c'est maintenant que tu dois choisir d'être heureux... » Elle ne doit pas savoir de quoi elle parle, la gamine. Pourtant, dans son regard brille tant de sincérité et dans ses mots, tant de vérités que je m'y perd.
Dernière édition par Noah Morningstar le Sam 6 Mai - 11:11, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: [f] i saw the stars in your eyes ▪ libre Dim 30 Avr - 5:58 | |
| Mais je t'en prie, laisse donc ta trace, installe toi, prends un café, fais comme chez toi |
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