— heads are a science apart.

money or champagne

Une particularité telle une habitude qui lui colle à la peau mais surtout qui change en fonction de ses humeurs comme des quatre saisons. Les pointes de ses cheveux sont colorées. Tantôt du bleu, tantôt du rose. Parfois même une pointe de vert ou d'oranger, elle a même tentée le blanc quelques fois. Une note d'originalité qui lui correspond bien et qui ne laisse rien au hasard. — Elle ne nie pas la vérité, elle aime les séries fantastiques, parfois même les vieilles séries des années 80/90. Extraterrestres, mutants aux pouvoirs incroyables, le tout pour des heures de télévision qu'elle pourrait accumuler si elle en avait le temps. Pourtant, le week end c'est bien ce qu'elle fait dès qu'elle le peut. Et oui, on ne refait pas une adepte du genre et de l'art. — Elle a grandit au sein d'une famille monoparentale où sa mère a été son unique modèle. Une maman célibataire ambitieuse et généreuse de qui elle tient toutes les valeurs et l'attention de l'existence. Proches, les deux jeunes femmes ont toujours pu se tenir les coudes et quand bien même les kilomètres de distance qui les séparent, leur complicité ne cesse de se renforcer. — Enfant du Pirée, elle est y a grandi et y a vécue durant dix-sept ans. Une ville qu'elle connaît comme sa poche et qui accueille ses premiers souvenirs bons comme mauvais. Très respectueuse de sa terre natale et de ses racines, la Grèce est pour elle le berceau de la tranquillité où il fait bon vivre. Son pays lui manque malgré tout. — La mode est un véritable calvaire. Elle ne s'en cache guère, elle revendique l'originalité du sens de la mode. Chacun son style vestimentaire et ses préférences. Un brin garçon manqué et décontracté, certes, mais elle sait s'apprêter pour chaque occasion. Son style au cœur du cadre professionnel s'exprime avec beaucoup de sobriété mais on reconnaît sa touche personnelle à tous les coups. — Elle a toujours pensée qu'elle était fille unique. Pourtant, il y a quelques années son demi-frère se révèle par la réception d'une missive. Une première approche qui donnera suite à une prise de contact via les réseaux sociaux, puis au réel. Son frère lui propose de venir faire ses études en Amérique. Une décision hésitante au début mais encouragée par sa mère. Ainsi, elle débarque à New York pour écrire un nouveau chapitre de son existence. — Sayer sait que son appellation est peu commune et qu'il suffit de le prononcer pour que cela attire l'attention. Elle s'est fait à l'idée, elle en rigole même. Après tout, sa mère a eue plutôt une riche idée – étrange en soit – de lui donner le prénom de son père. Oui c'est étrange … — Elle ne boit pas de café. Elle en apprécie l'odeur mais néanmoins impossible pour elle de devoir en boire. Le matin c'est une tasse de lait bien chaud, le tout sucré avec une cuillère de miel. Une boisson chaude qui adoucit toujours une journée difficile. — Etudiante assidue et ambitieuse, elle obtient sans grande surprise les meilleurs résultats de sa session. D'où la non surprise de sa bourse scolaire qui lui permet de financer ses études universitaires. Un cursus en langues étrangères qui donnent raison aux espoirs qu'elle nourrit depuis l'adolescence. — Elle a cumulée—  bon nombre de petits boulots, y compris durant ses études, qui lui ont permis d'acquérir de l'expérience. Elle n'a pas hésitée à en avoir plusieurs en même temps. Plusieurs cordes à son arc, son tempérament débrouillard et indépendant n'a cessé de se peaufiner avec le temps. — Communicative, elle aspire à la sérénité mais surtout à la générosité qu'elle dégage. Un sourire, une bonne humeur contagieuse qu'elle tente de partager partout où elle va. Il est important pour elle d'aller de l'avant, de prendre le contre pied d'une situation et d'en tirer le meilleur.  — Elle aime la vitesse et ses sensations, mais ce qu'elle apprécie davantage sont les vents marins de la mer méditerranée qui s'échouent sur son visage. Elle voguait sur les flots des vagues, faisait beaucoup de bateau en compagnie de son grand-père. Ce bon vieux marin pêcheur qui partageait sa passion avec sa petite fille. Dès qu'elle peut aller flirter avec la mer, elle le fait. — Elle n'a jamais eu l'occasion de passer son permis de conduire, faute de moyen. Elle s'est alors contenté de se déplacer avec son deux roues qu'elle a finit par nommer Alder. Elle s'en amuse à l'insu des autres qui se font toute une montagne d'idée. — L'amour avec un grand a ? C'est que du beau et du bon pour les romances à l'eau de rose mais surtout les films au cinéma. Elle n'y a jamais cru, il y avait de quoi en regardant l'histoire de ses parents. Prudente à ce sujet, elle s'est pourtant laissée portée par les émotions pour un jeune homme. Une relation qui aura durée deux ans et des conséquences à la clef. Sa confiance en l'homme est mince. L'amour devient alors un murmure, un silence puis une parenthèse. — Ses amis forment sa seconde famille. Elle n'accorde guère sa confiance à tout le monde où du moins aussi aisément. Cela peut apparaître comme une intuition qui ne trompe pas, mais elle s'y fie aveuglément. Elle a tendance à se donner davantage pour ses pairs ce qui malgré tout lui joue des tours. — Protégée de la célèbre Michaela Varsoci, cette dernière lui donne l'occasion de rebondir sur de nombreuses opportunités. Cependant, elle ne doit cela qu'à son savoir-faire, son professionnalisme et son efficacité, lui avait-elle dit. Elle a vue en elle, une flamme d'ambition mais aussi de capacités par encore exploitées et qui ne demandent qu'à s'exprimer. Elle vie par ailleurs au sein même de la demeure de sa patronne, ce qui pour elle est parfois compliquée.  — Elle ne croit aucunement aux croyances religieuses, pas du tout même. Elle songe à sa manière, croit à sa façon. Pour autant, cela ne l'empêche aucunement de porter autour de son cou un ancien gri-gri en forme de chouette. Un pendentif qui ne l'a jamais quittée, jamais. Un clin d'oeil à la déesse de la sagesse sans doute. — Lire est un passe-temps reposant. Seulement sachez qu'elle lit toujours un ouvrage dans sa langue d'origine. Sa facilité de traduction et de connaissances en linguistiques étrangères lui permettent d'ouvrir de nombreuses portes. — Récemment, les regards qu'elle pose – furtivement – sur Lowell résonnent à l'écho de murmures qu'elle conserve pour elle. En silence, elle espère la marche d'un chemin différent mais avant tout qu'il reprenne goût à une existence qui semble le faire douter, perdre de sa lumière. Elle met dès lors les sentiments de coté, les fait taire priant pour le bonheur d'un jeune homme loin d'être pour elle. Issus de deux mondes divergents et un écart d'âge grandissant. — Ce n'est un secret pour personne : elle ne tient pas du tout l'alcool. Pour elle, c'est une limite à ne pas franchir. Elle sait où cela pourrait la mener, en ayant déjà fait l'expérience. Mauvais souvenir d'une gueule de bois et de maux de tête. — Gérer. Un verbe, un mot mais qui résume une facette de ce qu'elle est au quotidien. Gérer les problèmes des personnes, gérer les emplois du temps, gérer plusieurs requêtes à la fois, gérer les détails avec minutie et rapidité, gérer et encore gérer. Elle arrange les tracas, les demandes de chacun en s'oubliant souvent elle-même. Une grande qualité pour un défaut en somme ? Elle ne le voit pas de cette manière loin de là.  — La gourmandise est un plaisir de la vie. Elle ne le nie pas, ne recule pas devant ce qu'elle adore. Elle aime mangée, découvrir de nouvelles saveurs culinaires. Elle préfère déguster que cuisiner mais on peut dire qu'elle se débrouille pas trop mal dans cette affaire également. Son pêché mignon ? Les viennoiserie et pâtisserie de cette charmante France qu'elle aimerait un jour visiter. — La chance semble tourner pour elle. Du moins avec un certain virage. Elle se méfie et sa crainte nourrit sa peur de devoir retourner un jour en Grèce. Son pays lui manque, mais elle sait aussi la dure réalité qui se dessine là-bas au quotidien. Elle n'en parle pas, se donne les moyens de donner le meilleur. — Siffler en travaillant pour Blanche-Neige, chantonner en faisant le ménage pour Sayer. Une voix de casserole loin du cœur d'ange d'un rossignol, elle le sait et c'est sans doute pour cela pour qu'elle augmente toujours le son. Elle fredonne des morceaux, pousse la  chansonnette sur des morceaux français la plupart du temps. Elle se fiche de tout, elle fait le ménage et point à la ligne. — Courir, une petite routine de quelques heures par semaine. Un tour de parc, quelques kilomètres de plage, un pâté de maison … elle change de coins tout le temps. A force, c'est ainsi qu'elle a réussi à se repérer au sein des Hamptons. — Les canards. On peut dire qu'une seule et unique chose les concernant : elle en a horreur. Peur ou anecdote de mauvaise fortune, un mixte des deux qui témoignent d'une phobie qu'elle n'avouera jamais. C'est risible après tout.