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 “yet each man does not die (cal)

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MessageSujet: “yet each man does not die (cal)   “yet each man does not die (cal) EmptyMer 3 Mai - 15:59


“You got that thing that I been looking for
Been running around for so long
Now I caught you, I won't let you go
S'être éloignée de son Italie natale n'était pas tous les jours facile, Jules appréciait grandement les Hamptons, mais ce n'était pas chez elle. Qui plus est, la brutalité avec laquelle elle s'était volatilisée lui donnait l'impression amère d'avoir fuit. Jules Varsoci ne se considérait pas comme faible, elle avait pour habitude d'affronter chaque obstacle, et pour la première fois, elle avait pris ses jambes à son cou. Elle s'était enfuie sans laisser d'explication, outre un message vocal bourré d'insultes à l'attention d'un garçon en particulier. Depuis son arrivée, elle ne passait pas une minute seule, elle était constamment occupée, entre flirts inintéressants mais qu'elle considérait comme un mal nécessaire, se mettre une mine tous les soirs et dormir jusqu'à 15h le lendemain matin, puis faire un tour au country club avec Dana.
Elle chassait ses pensées de son esprit, revenant à la réalité. Mardi soir, elle était déjà en soirée au club de Shinnecock Hills. Venue avec quelques amies, des habituées de l'endroit, elles avaient pris un magnum et une bouteille de Dom Pérignan. La soirée battait son plein, il était dans les environs des 3h du matin la dernière fois que Jules avait consulté son portable — ce qui remontait probablement à quelques secondes à peine. Elle enchaînait les coupes sans trop de détermination. « Come on, J, let's celebrate! Argh.. What's wrong with you? » C'était bien ça le problème, Jules, elle n'en avait parlé à personne. Ils savaient qu'elle avait vaguement fréquenté un garçon lors de ses derniers mois à Milan, mais que ça c'était fini, comme ça, personne ne savait vraiment pourquoi. Puis, avec elle, personne ne se le demandait, elle avait enchaîné les copains, sans grande conviction, alors ils en déduisaient simplement que c'était encore le cas. « I've seen a pretty boy over there. Go and talk to him. Or I will. » Pour obtenir la paix, et rien que pour cela, Jules hocha la tête, vainement. Non convaincue, elle céda aux supplications de son amie et attrapa sa coupe en direction du garçon dont elle n'avait pas vu la tête. À vrai dire, elle s'en fichait bien, de sa tête. Elle voulait juste être tranquille. Arrivée à la hauteur des autres carrés, Jules offre un sourire à son amie qui lui beugle quelques encouragements obscènes au loin. Elle détourne la tête, l'air dégoûté, puis tapote sur l'épaule du gars en question. « Hey, my drunk friend over there insisted for me to come, so can I crash for like 5 minutes before going back? Please say yes. » Ce n'est que lorsque le garçon se retourne pour lui faire face qu'elle découvre sa tête.
BEURK. C'est lui. C'est la raison pour laquelle elle à quitté Milan, et il se tient là, devant elle, en boîte. Comment peut-il s'amuser après ce qu'il m'a fait? Quel connard, il n'a pas honte? Les pensées se chamboulent dans sa tête sans qu'elle ne puisse les trier, un flot d'insultes lui gratte le bout de la langue mais rien ne sort. BEURK, à son plus grand désarroi, il est toujours aussi beau. BEURK, BEURK, BEURK. Elle visualise à nouveau la scène, lorsqu'elle a découvert qu'il l'a trompé. Elle ne sait même pas ce qui s'est passé, ni même avec qui, ni depuis combien de temps cela durait, si ça avait seulement duré, ou peut-être était-ce une histoire d'un soir? Elle avait préféré quitter le territoire sans avoir ces réponses là, pensant qu'elle n'en aurait pas besoin. Et pourtant, Dieu sait que cette absence de certitude lui retournait le cerveau. Elle l'avait à l'usure, l'incertitude la rongeait. Et pourtant, alors qu'il se dressait pour la première fois depuis tout ce temps face à elle, Jules se retrouvait perdue. Incapable d'un mouvement, blessée dans son cœur, trahie par quelqu'un à qui elle s'était confiée, et puis évidemment, blessée dans son égo. « I should send you a bill for all my time you wasted. » Elle paraît presque plaisanter, car bien sûr, Jules Varsoci choisit toujours l'égo. Surtout au détriment d'un garçon qui ne l'a pas choisit elle. Elle arque un sourcil désapprobateur avant de s'enfiler le reste de sa coupe, espérant abrutir la douleur qui surgit comme une grande vague dévastatrice, bouleversant tout sur son passage. Encore une fois. 
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